Protection de la tête et visage

Protection de la tête et visage

 En connaître un peu plus avant de choisir son casque de sécurité!

Si le lieu de travail présente des risques de blessure à la tête, le port d'un casque de sécurité s'impose.

  • En cas de nécessité de protection de la tête, adopter un programme complet de sécurité comprenant la formation des travailleurs ainsi que le choix, l'ajustement, l'entretien et la vérification de l'équipement.
  • Choisir le casque en fonction de la tâche. Consulter la norme CSA Z94.1-15 (Casques de sécurité pour l'industrie) ou la réglementation applicable dans la région où se trouve le lieu de travail.
  • Les classes de casques de sécurité peuvent inclure les types suivants :  
    • Type 1 – protection contre les chocs et la pénétration d'objets au sommet de la tête
    • Type 2 – protection contre les chocs et la pénétration d'objets tant sur les côtés et l'arrière qu'au sommet de la tête

Chaque type est également offert dans les classes suivantes : 

  • Classe E (courant nominal de 20 000 V) – fabriqués de matériaux non conducteurs (métiers de l'électricité)
  • Classe G (courant nominal de 2 200 V) – fabriqués de matériaux non conducteurs (travaux de nature générale)
  • Classe C (aucune résistance aux chocs électriques)

 

  • Un casque de sécurité se compose de la calotte et de l'amortissement. Ces deux éléments sont complémentaires et ils nécessitent une vérification et un entretien réguliers.
  • Ne pas laisser le casque sur la traverse de lunette arrière d'un véhicule. La chaleur et le rayonnement ultraviolet peuvent endommager le matériau de la calotte, le rendant cassant et offrant une protection moindre.
  • Examiner le casque avant chaque utilisation.
  • Consulter toujours le fabricant avant d'ajouter ou d'utiliser des accessoires (autocollants non métalliques, rubans, foulards de tête, mouchoirs, visière de soudure, etc.).
  • Vérifier les coiffes d'hiver de manière à s'assurer qu'elles ne compromettent pas l'ajustement du casque.
  • Ne pas relever la mentonnière sur le rebord ou la visière d'un casque.
  • Ne pas porter une casquette de baseball sous le casque pour ne pas nuire au bon fonctionnement de la coiffe au moment d'un choc.
  • Porter uniquement le casque avec la visière à l'arrière à condition que la coiffe soit réglée de manière que le serre-nuque demeure derrière la tête. Consulter le fabricant pour s'assurer que le casque a été conçu pour être porté de cette façon.
Positionnement correct d'un casque porté en orientation inverse et muni d'un serre-nuque à l'arrière
  • Si un casque à haute visibilité est requis, consulter la norme CSA Z96 pour les exigences relatives à la couleur et au rendement des matériaux réfléchissants.
  • Le répulsif à insectes ou d'autres produits chimiques peuvent endommager le casque de sécurité. Demander au fabricant si les produits sont compatibles.

Validité et durée de vie d'un casque de chantier

Un casque de chantier a une durée de vie allant de 36 à 60 mois selon les modèles. Différents éléments peuvent réduire sa durée de vie, notamment les chocs, une exposition prolongée au soleil ou encore un mauvais entretien.

Il faut savoir que les fabricants de casque ont l’obligation de préciser la période limite d’utilisation des casques produits conformément à la norme EN 397 (NF 026) et vérifier la norme CSA Z94.1-15. De ce fait, il est important de noter la date de la première utilisation sur le casque afin de savoir à quelle date le casque sera considéré comme « périmé ». Cette période limite d’utilisation est indiquée en année et trimestre. Vous pouvez retrouver ces informations directement sur le casque de chantier ou au sein de la notice qui vous a été fournie avec. Cette notice contient également d’autres renseignements tels que le matériau de composition, le nom du fabricant, la date de fabrication, la certification, le poids, ou encore la taille. Cependant, cette durée peut être raccourcie si le casque de sécurité a subi un choc important. Il sera alors nécessaire de le changer afin de garantir une protection efficace à son utilisateur. Le confort du casque est un élément important. En effet, beaucoup d’études ont constaté que le confort est un critère favorisant le port d’un EPI, permettant donc de réduire le risque d’accident de travail. Ainsi, pour un casque de chantier, il est important d’essayer en magasin, notamment pour déterminer le confort de la coiffe par exemple.

Du fait de son utilisation quasi-quotidienne, un casque de chantier peut subir de nombreux chocs. En plus des chocs et des frottements, d’autres facteurs peuvent accélérer l’obsolescence d’un casque de protection. C’est par exemple le cas d’une exposition prolongée aux rayons ultra-violets, de mauvaises conditions de stockage, d’un mauvais entretien, d’une exposition aux produits chimiques, de températures extrêmes mais aussi d’autres facteurs. Pour certains casques comportant une visière, le mauvais état de celle-ci peut également être un motif de remplacement, notamment si le risque d’éclaboussure de produit chimique existe (comme dans l’industrie chimique par exemple). La visière est également très utiles lors des travaux susceptibles de produire des projections d’éclats. 

 

source:CCHSST

source: Worth Modyf


Sous-catégorie(s)